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LE COMBATTANT
30 décembre 2016

LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO,LE COMBATTANT INFATIGABLE DE LA VICTOIRE SUR LE NÉOCOLONIALISME

gbagb_orateur

DECLARATION DU CODESCI SUR LES AFFIRMATIONS IRREVERENCIEUSES DE MONSIEUR AFFI N’GUESSAN CONCERNANT LE

PRESIDENT LAURENT GBAGBO ET LE FPI.

 

Le 27 décembre  2016, l’actualité a été marquée par monsieur Affi N’Guessan, celui-ci affirmait en effet que : « l’image du président GBAGBO, un handicap pour le FPI » (Fraternité Matin n°15613 du 27 Décembre 2016). 

 

Le CODESCI, loin de faire la promotion d’une personne que sa propre formation politique a exclu depuis le congrès de 2014 à Mama qui plus, est un “fantôme politique“ que le pouvoir dictatorial d’Abidjan veut ressusciter par tous les moyens, voudrait attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur celui sur qui AFFI déverse sa mauvaise foi et sa colère : Laurent GBAGBO. Celui-ci, en effet,  contrairement à cette ‘’image handicapante’’ que veut véhiculer AFFI, est une personnalité première ordre : une icône (I) l’instrument qu’il a fondé le FPI est le fleuron de la souveraineté, de la démocratie et de l’intégration africaine (II).

I.   Laurent GBAGBO : l’icône de la lutte de la souveraineté
panafricaine

A. Laurent GBAGBO dépositaire de l’antériorité de la lutte démocratique en Afrique;

1. Laurent GBAGBO un homme de vision, voué à la cause de la liberté et de la démocratie ;
Laurent GBAGBO a fait le rêve d’une Côte d’Ivoire démocratique, libre et à la prospérité équitablement répartie. Convaincu en effet, que le développement d’une nation ne peut aboutir que par la démocratie. Laurent GBAGBO voit dans ce système politique le moindre mal pour la stabilité des jeunes Etats comme ceux d’Afrique. « La démocratie, dit-il, est le système politique le moins mauvais, en effet, par la démocratie on accède au pouvoir sans tuer et on quitte le pouvoir sans être tué ».   Il s’est donc battu tant intellectuellement que physiquement pour que cette conviction, cette foi soi enracinée en Côte d’Ivoire son pays.
Laurent GBAGBO nous enseigne que « l’Homme doit avoir des repères et laisser des traces ». Ainsi a-t-il produit une publication abondante et de qualité sur la démocratie, les libertés, la défense de la souveraineté et des plus pauvres, la culture ... nous pouvons citer agir pour les libertés,  propositions pour gouverner la Côte d’Ivoire, Soudiata le lion du mandingue…
Laurent GBAGBIO  donne une assise intellectuelle et théorique à la conviction profonde qui l’habitait dès sa jeunesse. Au lieu de la voie des armes et de la guerre (Dieu sait que le contexte de la guerre froide y était favorable) il décida d’utiliser la plume pour convaincre le plus grand nombre à sa cause. Par là même il soumettait à la critique ses pensées profondes.  En outre il a fait la rencontre des populations dans leurs terroirs respectifs.
Laurent GBAGBO a décidé de faire de la politique son métier car la chose est si noble que les aventuriers n’y ont pas leur place. Ainsi a –t- il refusé la compromission des tenant du parti unique d’alors.   

 

2.    Laurent GBAGBO : le refus de la compromission
Il a refusé les propositions les plus alléchantes pour être cohérant avec ses idéaux de multipartisme, de démocratie de liberté et de souveraineté. Les témoignages sont légions tant sur le plan national que sur le plan international. Jean Ziegler (intellectuel et homme politique Suisse) témoignait d’avoir assisté à des entrevues entre GBAGBO et des émissaires du tout puissant président Félix Houphouët Boigny. Ces derniers présentaient des malles entières de devises à Laurent GBAGBO en contrepartie de la renonciation de ce dernier à sa lutte et à ses convictions. Le refus de GBAGBO était constant et sans appel. Sacré Laurent GBAGBO.    
Laurent GBAGBO a abandonné ses comptes bancaires qui à son arrivé d’exil étaient totalement plein d’argent. Il s’agissait d’une tentative du pouvoir de le corrompre. GBAGBO refusa de toucher à cette somme et ouvrit un autre compte dans une autre Banque. Voici la force de caractère de l’homme que le CODESCI est fière de soutenir. Cet Homme a aussi le sens du sacrifice.
3.  Laurent GBAGBO : le sens du sacrifice.
Pour ses opinions Laurent GBAGBO a subi de multiples emprisonnements de la part du président du parti unique : Felix Houphouët-Boigny. En 1963 : son père subissait les foudres du parti unique à cause de ce qui est convenu d’appeler les « faux complots » du président Houphouët. En 1972 Laurent GBAGBO est incarcéré, pour des motifs syndicaux, au camp militaire de Séguéla pendant deux ans. En 1992 (le 18 février) après avoir échappé à un assassinat, il est incarcéré pour avoir exigé des sanctions contre des militaires qui ont commis des exactions sur des étudiants de nuit.
Toutes ces incarcérations n’ont en rien émoussé son engagement pour ses idéaux les plus profonds. Sa détention actuelle à la Haye par la communauté internationale est une autre étape dans le destin fabuleux de ce héros des temps modernes.     
De 1982 à 1988 Laurent GBAGBO connu l’exil. Moment de rupture avec son environnement, moment de privation en tout genre, moment d’introspection enfin pour faire le bilan de la lutte, l’exile lui permit d’implanter son mouvement et ses idées hors du carré ivoirien. C’est en ce moment qu’il fit la connaissance de la classe politique française et du système politique qui la soutenait : l’impérialiste prédateur de la France – Afrique.
 Le combat contre le système politique néocolonial prenait là une tournure plus résolue et plus déterminée, mais c’est sur le terrain ivoirien que les choses devraient avoir leur achèvement. Après avoir conquis le multipartisme de haute lutte le 30 avril 1990. Laurent GBAGBO conquiert le pouvoir d’Etat de Côte d’Ivoire en novembre 2000. Son combat il le continua au pouvoir.    

 

B. Laurent GBAGBO acteur infatigable de la victoire sur le néocolonialisme.

1.2000 – 2011 : une gouvernance éloquente en matière d’ouverture à l’Afrique et au monde;
De tous les présidents ayant exercé le pouvoir en Côte d’Ivoire, Laurent GBAGBO est celui qui naturalisât le plus de non ivoiriens. Il a, dépassant en cela les recommandations de la table ronde de Marcoussis, qui recommandait de procédé à la naturalisation de toutes les personnes qui en exprimaient le désire. Les statistiques faisant foi Laurent GBAGBO est le champion toute catégorie  de la naturalisation d’immigrés en Côte d’Ivoire.
Sur le plan panafricain le président Laurent GBAGBO s’est montré disponible à la cause panafricaine. Ainsi ayant découvert un important gisement de pétrole à la frontière maritime entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, le président Laurent GBAGBO s’est attelé à conclure  un accord de partage équitable avec le pays frère le Ghana. « Si nous africains ne nous comprenons pas sur ce genre de problèmes ce sont les occidentaux qui viendrons le faire et nous africains n’y gagnerons rien. » affirmait-il.  

 C’est GBAGBO qui, pour avoir la paix en Angola, à collaborer par le renseignement à la neutralisation du chef de guerre JONAS SAVINBI de l’UNITA. Il venait ainsi de contribuer à la fin d’un conflit qu’il gangrenait le continent tout entier et qui favorisait les seuls des intérêts impérialistes occidentaux. Nous ne de traiterons pas de l’avion présidentiel ivoirien affaité le président GBAGBO pour acheminer les otages français nouvellement libérés de Lybie.

 Au-delà de cette solidarité bien africaine dont le président Laurent GBAGBO à fait montre, il reste attaché à la souveraineté de son pays.

 

2.   Un attachement exemplaire à la primauté du droit national sur toutes les injonctions étrangères ;
Le président GBAGBO s’assurait de la conformité de sa gouvernance avec les lois de son pays. Cet acte loin d’être un acte opportuniste est une conviction profonde, n’a –t-il pas prêté serment sur la constitution de la république de Côte d’Ivoire ?
Il a entre autre refusé de nommer un premier ministre en terre étrangère. Pour cela il procéda à la nomination du premier ministre Seydou DIarra à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France. Il refusa de ratifier le traité de Rome qui institue la CPI sous le fondement de ce qu’ « aucun ivoirien ne peut être contraint à l’exil » …
Toujours assis basé sur la constitution de la République de Côte d’Ivoire qui dispose que les « délibérations du conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours », le président GBAGBO refusa de céder aux injonctions à lui adressées par Sarkozy, Hillary Clinton, Obama Ban Ki MOUN … lui intimant l’ordre de violer la constitution ivoirienne en reconnaissant la victoire de leur poulain vaincu aux présidentielles de 2010 : Alassane Dramane Ouattara.
Enfin pour contrer la famine qui profilait à l’horizon à cause de l’embargo imposé à la Côte d’Ivoire et à la fermeture des Banques imposée par la France via les pays de l’UEMOA du fait de la crise poste électorale de 2011, le président GBAGBO décida de battre monnaie, une monnaie nationale hors du control du pouvoir français. Voilà Laurent GBAGBO, le Nationaliste qu’aucune menace ne peut dissuader d’aider au bienêtre de son peuple en difficultés. Voici l’homme Laurent GBAGBO pour lequel le CODESCI se bat…  un modèle de générosité, de charité, même dans l’adversité.
Le transfèrement du président Laurent  GBAGBO à la CPI n’a pas réussi à émoussé ce « zèle jaloux » qu’il éprouve pour son peuple et pour l’Afrique.  

 

3. Un engagement réitéré même à la CPI en faveur de la dignité de l’homme noir, 
Loin de considérer sa détention à la CPI comme une fatalité, Laurent GBAGBO considère le procès la  A la CPI comme une tribune à nulle autre pareille pour présenter à la face du monde le visage hideux du néo colonialisme occidentale et de son parangon la France politique affairiste et prédatrice.
La présentation de sa défense à l’entame du procès montre que « l’éléphant de la politique» n’a rien perdu de sa hargne et de son engagement contre l’injustice occidentale. Le président GBAGBO assume et affirme « on ira jusqu’au bout », cela pour signifier que tout sera dit et tout sera su à l’issus de ce procès éminemment politique de la honte. 
De ce fait la CPI devient par la force des choses, le nouveau champ de bataille pour le combattant LAURENT GBAGBO. Il en sortira innocent grandit et rayonnant.

 

II.  Le FPI : le fleuron de la démocratie et de l’intégration africaine.
A. Que de qualificatifs péjoratifs pour un parti qu’on est sensé avoir dirigé;
1. En finir avec le passé «…  s’accrocher au passé et qui constituent un boulet… quel que soit ce que l’on pense du fondateur»
Cette tournure est identique à ce qu’AFFI disait par ailleurs concernant les tenants de la ligne dite « GBAGBO ou rien ». Il affirmait qu’ils sont semblables à l’enfant qui s’attache au cercueil de son père. Il nie l’histoire du FPI à laquelle il n’a participé que sommairement. C’est à AFFI que le FPI doit de n’avoir pas de siège malgré le financement constitutionnel annuel (800 millions de Fcfa par an)  dont il a bénéficié. Ce reniement du passé est une manière subtile pour AFFI de faire table rase de sa gestion scandaleuse. Le passage  d’AFFI à la tête du FPI fut et reste hélas un boulet pour le FPI.

 

2. Il fait sien les qualificatifs des impérialistes : «parti xénophobe, sectaire et violent… renfermé » sur un nationalisme débridé » 
Ce discours est une construction idéologique qui n’a rien à voir avec la vérité des faits. Il est monté de toute pièce par les services français pour servir leur cause matérialisée en la personne du dictateur Alassane Ouattara.
Les rebelles du MPCI, MPIGO, MJP ont utilisé ces mêmes propos pour poignarder la mère patrie. La diplomatie française a utilisé les mêmes propos pour justifier le holdup de Marcoussis et KLEBERT.    Les tenant de cette thèse l’on utilisé pour fragiliser le régime souverainiste ivoirien du président Laurent GBAGBO.
Leur objectif faire la promotion du « bon » Ouattara face au « mauvais » GBAGBO. Cette lutte idéologique a connu son dénouement le 11avril 2011. Les utilisateurs de ces expressions sont connus, ils sont du côté de l’impérialisme pour desservir la cause nationale ivoirienne et africaine. En épousant leur vocabulaire AFFI montre qu’il fait partie intégrante de leur gang. Nous savons à présent à qui nous avons affaire.       
3.Il propose de «(…) construire un parti républicain, soucieux de la stabilité politique, ouverte au monde… »
L’imposture se révèle encore plus nette, il veut faire du FPI « un parti républicain » pour être plus simple il veut faire du FPI, un démembrement du RDR (ce sont eux les Républicains en Côte d’Ivoire) Si non, il veut fondre le FPI dans la RDR. AFFI propose la transformation d’un parti de gauche donc un parti démocratique en un parti républicain.  Ne l’oublions pas le mot ‘’républicain’’ est un mot de droite. Affi est décidément très loin de Laurent GBAGBO, trop loin de lui.
Affi veut en outre servir au pouvoir du dictateur Ouattara  la « stabilité politique ». Alassane Ouattara, le dictateur qui a juré de « rendre ce pays (la Côte d’Ivoire) ingouvernable » aura pour toute réponse de la part du ‘’FPI’’ la lutte pour une stabilité politique douteuse. Un parti politique n’est pas fait pour garantir la stabilité d’un régime dictatorial à moins qu’il ait décidé de faire acte de reddition. Dans de cas ses dirigeants devraient démissionner et laisser la place à ceux qui veulent conquérir le pouvoir. Le FPI a eu totalement raison de se débarrasser d’AFFI de ce traitre et de son gang.       

 

B.    le FPI un mouvement pionnier dans la démocratie et la souveraineté

1. Attachement à la transition pacifique à la démocratie
Le FPI est attaché à la transition pacifique à la démocratie. C’est en 1982 que le FPI est créé dans une période ou les partis uniques battaient leur plein sous l’onction des puissances ex coloniales. Les velléités de changement étaient tenues par des groupes rebelles tel que UNITA,… dans toute cette mouvance les membres fondateurs du FPI ont choisi la voie pacifique. Tournant ainsi, par amour pour la Côte d’Ivoire, le dos à l’aventure que constitue la guerre civile.
Ils se sont révélés comme des hommes déterminés, sûr de leur méthode et de leur destination. Ils ont choisi la refonder de la Côte d’Ivoire en dépassant les bases anciennes héritées d’une indépendance octroyée. Ils proposent une autre modèle social aux ivoiriens avec pour fondement la liberté, la démocratie et la souveraineté nationale.       

 

2. Attachement à la légalité et à la république

 

Pour y parvenir il fallait s’attacher non sur des puissances extérieures mais bien sur le peuple souverain qu’ils voulaient gouverner. Cet attachement entraina une soumission aux lois de la république de Côte d’Ivoire. Comme c’est le peuple qui est sensé donner le pouvoir en démocratie, c’est vers le peuple que le FPI se tourna, et le peuple su le lui rendre aux élections de 2000.    

3. Zèle dans la défense de la dignité de la côte d’Ivoire

 

Le FPI a décidé de ne rien céder lorsqu’il y va de l’intérêt du peuple. C’est ainsi que prenant acte du refus de prendre en compte la voix du peuple, ce parti décide de boycotter les élections organisées par le Dictateur Ouattara. Il estime que sous l’organisation des élections par Yousouf BAKAYOKO n’offre pas les conditions d’équité de légalité de légitimité pour y participer.

 

Le FPI refuse, en effet, de servir de marchepieds à un régime en mal de légitimité et de légalité. Au demeurant le fait pour AFFI de présenter des candidats dans des régions où il est sûr de ne rien remporter (car n’y ayant aucune assise et n’y ayant pas battu campagne) est un jeu subtil fait pour favoriser le pouvoir du Dictateur et légitimer la troisième république de l’imposture, de la monarchie, et du bradage de la nationalité ivoirienne. AFFI et ses Affidés ont décidé de défendre et conforter les persécuteurs de la démocratie des libertés et du droit. Ils sont donc disqualifiés. Le FPI continuera donc son chemin, seul s’il le faut, pour une victoire sur les forces «dépassées, du passé et du passif ».

 

                                                                                                                                                                     

                                                                                                                                                                                    Fait à Paris le 30 Décembre 2016

                                                                                                                                                                            La Secretaire Générale du CODESCI

                                                                                                                                                                                               Christine ZEKOU     

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