DEUX TÉMOINS A CHARGE MÉLANGENT LE PROCUREUR ET BLANCHISSENT LA PREMIÈRE DAME SIMONE GBAGBO

Le procès de Simone Gbagbo s'est poursuivi hier jeudi 23 juin au palais de justice d'Abidjan Plateau. Les avocats de la partie civile et le procureur ont encore tenté de démontré, en vain que Simone Gbagbo s'est rendu coupable de crime de génocide, de crime contre l'humanité. Mais comme il est de coutume depuis l'ouverture du procès. Iln'y a vraiment rien de probant, pas de peuvres accablandes. et les témoins de l'accusation, invités à la barre, comme à la CPI aucours du procès Gbagbo Blé Goudé, n'accablent pas l'accusée. A la barre en tant que témoin de l'accusation, le gendarme Doffou et son responsable Tano Kouassi Albert, tous deux en garde à la résidence présidentielle au moment de la crise post-electorale. La stratégie du procureur consistait à faire croire qu'il avait bel et bien une cellule de crise dirigée par Mme Gbagbo à laquelle aurait notamment participé Abou Drahamane Sangaré. Emile Guiriéroulou, Alain Dogou et Affi N'Guessan.

A la question de savoir s'il savait pourquoi Simone Gbagbo était en jugement devant la cour d'assises, Doffou a dit ne pas en savoir grand-chose. "Je ne sais pas grand chose sur ce qui l'a (Mme Gbagbo, ndlr) envoyée devant les juges. J'ai appris par voie de presse qu'elle sera jugée pour crimes contre l'humanité. Sinon que je sais rien". Le temoin explique ensuite son rôle à la résidence présidentielle. Il était chargé de tenir le registre des visiteurs du président de la République. De ces explications, on apprendra qu'il avait deux entrées principales: l'une pour les visiteurs du président Gbagbo et l'autre pour le cabinet, de la prémiere Dame. Le procureur tente alors de lui faire dire que des visiteurs de Mme Gbagbo pouvaient faire diversion en allant par la prémière entrée principale pour ensuite revenir au cabinet de la prémière Dame. Mais il va vite déchanter car Doffou affirme que c'est impossible. "non, personne ne vient voir la prémière Dame en passant par le côté du président de la République. Je ne peux pas dire si c'est vrai que ces quatre personalité sont venues faire des réunions de crise avec la prémière Dame. Là nous somme là pour dire la vérité. Moi je ne sais pas si quelqu'un vient voir la Prémière Dame et passer par là où on tient notre registre c'est-à-dire côté président de la République. Et puis de là où je suis, je ne peux pas voir la Prémière Dame tenir des réunions. Mois je ne sais pas s'il a eu une cellule de crise. Je ne connais pas ceux qui en sont les responsable", martèle le témoin. De quoi faire perdre la sérénité au procureur. "Je suis écoeuré par les réponses de M. Doffou"a-t-il lâché, en désespoir de cause. Croyant avoir gain de cause avec le deuxième témoin, il déchantera davantage. Le témoin Tano Kouassi Albert va en effet enfoncer le clou en mettant en lumière la manipulation du régistre d'entrée de la résidence, où des écrits veulent lui être attribués. Le but était d'accréditer la thèse que les personnalités citées plus haut ont effectivement participé a une réunion dite de crise avec la Prémière Dame Simone Gbagbo.

"L'écriture n'est pas la mienne. Ce n'est pas mon écriture. Les gens ont mentionné cellule de crise" à plusieurs reprises c'est peut-être une erreur mais je dis que cette écriture n'est pas la mienne" a insisté le superieur hiérachique de Doffou. Avant de clarifier les choses: "Je sais qu'à la résidence, il existait une cellule de prière et non une cellule de crise".

L'avocat de Simone Gbagbo, me rodrique Dadjé a interrogé sa cliente, après diffusion de plusieur vidéos, pour mettre en évidence son innocence mais aussi la violatio des qdversaires du président Gbagbo et leur commanditaires.

Autre fait marquant de la séance d'hier, des témoins de l'accusation présents dans la salle d'audience, contrairement à la précedure, ont été démasqués et vidés par le juge Bouaki Kouadio. Prochain round le mardi 28 juin prochain au palais de justice du plateau.