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LE COMBATTANT
11 avril 2016

LES CRIMES DES SOLDATS FRANCAIS DANS LE TUNNEL DE LA RESIDENCE DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO 11 AVRIL 2011.

Le 11 avril 2011,l'armée française se deploie à abidjan,Elle accompagne les les troupes rebelles d'alassane ouattara contre le président gbagbo.Selon des témoins se trouvant à l' intérieur de la résidence du chef de l' Etat ivoirien,les forces spéciales françaises seraient passées par le tunnel reliant l'ambassade de france à la résidence.ce tunnel,qui avait été creusé du temps de Félix Houphouét-boigny pour faciliter l'intervention rapide de l'armée française en cas de difficulté du chef de l'Etat,est devenu le piège du président Gbagbo.Les forces spéciales françaises auraient défoncé le mur d'accès en béton de la résidence à la dynamite avant de pénétrer directement dans les pièces où se trouvaient la famille du chef de l'Etat et ses collaborateurs.Le président Sarkozy et ses ministres ont beau nié avoir aidé monsieur alassane ouattara à prendre le pouvoir par la force ,militaires français,eux,asent dire la vérité sur leur action.D'après,hebdomadaire le cancard en chaîné:'selon plusieurs témoignages d'officiers supérieurs au canard",la france a appuyé la conquête du sud du pays par les forces de ouattara.L'un d'eux ,proche de l'élysée,se felicite de"notre efficacité dans l'organisation de la descente sur abidjan".IL est vrai qu'en moins de quatre jours les forces républicaines de côte d' ivoire (FRCI)ont par couru sans grande distance,la moitié du pays.Un autre galonné,membre des services de renseignement,confie;"on a fourni des conseils tactique aux FRCI"des munitions et des famas (fusils d'assaut).de son côté,le contingent militaire français est porté,le 04 avril,à 1700hommes.Les 900 hommes du dispositif permanent licorne ont éténotamment renforcés par des Rambo de la direction des opérations(ex-service action) et de la DGSE et des forces spéciales.Quelques uns,parmi ces derniers,se sont retrouvés en contact direct avec l'entourage de ouattara.A19 h30,quatre hélicos puma,soutenus par des MI24 de l' onuci,commencent leur pillonnage,frappant au passage des objectifs aussi stratégiques que le CHU et un super -marché du quartier de cocody.Pour la seconde fois en sept ans,"l'ancienne puissance coloniale"bombardait des soldats et des populations ivoiriennes.Cet héroique canardage.Qui,selon l' Elisée,laissait entrevoir une reddition de gbagbo,risque pour autant de laisser des traces profondes".Le président gbagbo nous confie ce qui s'est rellement passé lors de son arrestation:"ce sont les soldats français qui ont tout fait.Ils ont bombardé du 31 mars au 11 avril2011.Il y a eu des bombardement sporadiques avec largage des bombes.Le ministre français  de la defense,alain juppé avait manifesté le désir  de parler avec mon conseiller Désiré Tagro était venu me dire que cette venait de monsieur Charles Millon,l'ancien ministre de la defense du gouvernement juppé en 1995.En fait,monsieur millon avait été à l'université de lyon avec moi.Tagro m'avait fait part de cette demande le 10 avril 2011 à mon réveil matinal.j'étais sur le point d' aller prendre ma douche lorsque Tagro m'a informé du souhait de monsieur juppé.IL était au téléphone avec Charles Millon.J'ai  dis à tagro de dire à monsieur millon que j'étais disposé à  parler avec mon alain juppé.Quand j'ai fini de prendre ma douche ,j'ai retrouvé tagro qui m'attendait le téléphone à l' oreille,il était encore en communication avec monsieur millon.Soudain une bombe explose sur le toit de ma chambre.Millon demande à Tagro ce qui se passe.Tagro lui répond qu'on est en train de vouloir tuer le président.Ceux qui ont largué cette bombe ont tout détruit dans la pièce.J'avais une collection de livres d'auteurs romains et grecs traduits,en français que je conservais jalousement depuis quarante ans ,tous ont brûlé.Ma bibliothèque constituée depuis l'époque où j'étais est partie en fumée en quelques minutes seulement.Quatre jours avant,les soldats français sont partis à l' aéroport pour prendre la tour de contrôle.ils ont demandé à une femme qui était de service ce jour-là si elle était pour ouattara ou pour gbagbo.pour sauver sa peau;elle a dit qu'elle était pour ouattara.C'est ainsi que les soldats français ont  pu apporter des tonnes de matériel de guerre qui ont servi au bombardement.Ils ont fait venir des éléments nouveaux pour conduits les hélicoptères et les chars devant servir à nous attaquer.le 10 avril 2011,notre informateur au ministère de la defense à paris nous a dit que ce jour là,c'était 6+3.c'est à dire 6 hélicoptères plus 3 autres.il faut savoir qu'auparavant,cétait uniquement 3 hélicoptères qui nous bombardaient.les snipers étaient également postés sur le toit de l'ambassadeur de france en côte d' ivoire ,qui est mitoyen à ma résidence.Leur rôle essentiel était de tirer sur les jeunes ivoiriens qui manifestaient ou s'aventuraient a sortir à proximité de ma résidence.Ainsi lorsqu'on m'apprend que les chars français sont à cocody,le commandant des forces spéciales,l'officier de frégate Boniface Konan me fait parvenir un message disant qu'il ne peut plus combattre car les soldats sont dispersés.Le message souligne que les chars et les hélicoptères français ne cesse de tirer sur les soldats ivoiriens.Le 10 avril,j'ai à Konan qu'il devrait cesser  le combat pour ne pas faire tuer les soldats. Je ne pouvais accepter de voir mourrir inutilement les dignes fils de mon pays face à des gens qui voulaient seulement ma tête .Jai demandé qu'on me laisse attendre sereinement le dénoument à la résidence.Les soldats voulaient me mettre à l' abri.ils craignaient pour ma vie mais je leur ai dit que je n'étais pas militaire mais le chef de l' Etat.Ce qui m'importait le plus c'était leur sécurité et non la mienne devant le feu français.A ce moment-là,Konan me dit la gorge serrée,"monsieur le président,les français ont tout détruit".En fait,les français ont encerclé la résidence et au lieu d'achever leur mission c'est à dire de venir me prendre eux -même,ils ont plutôt envoyé les rebelles me prendre.je tiens tout de même à préciser qu'ils ont envoyé les rebelles m'arrêter devant les caméras.Toutes les images que vous avez reçues sont les images des soldats  français qui filmaient ma capture.Ils tournaient avec descaméras à la résidence et à l'hotel du golf.Plus tards,ils ont fait venir des journalistes français.Pour d'autres images de moi.IL n'y avait pas de journalistes africains tournant les images au moment  de mon arrestation ".La brutalité avec laquelle les collaborateurs d président gbagbo ont été traités ne souffre  d' aucun doute.Même les images arrangée après la chute du président gbagbo ne suffisent pas à dissimuler la violence des rebelles contre les personnalités se trouvant au palais présidentiel.Pour masquer l'intervention française contre laurent gbagbo,on a préparé un petit guide de communication pour répéter à tous les journalistes et dans tous les médias:"ce sont les troupes  de ouattara qui on t arrêter gbagbo.Les français,pardon,l'onu,avec l'aide française ,ont  juste  apporté leur soutient".Personnes ,sauf ses initiateurs de l'élysée ,n'a cru à ce grossier canular.Après l'avoir longtemps caché,on apprenait aussi ,pour une fois officiellement,que "le démocrate"ouattara avait aussi une armée privée ,disons une" rebellion "appuyés  par l'armée française qu'il a pu accéder au pouvoir à defaut d'y parvenir réellement par les urnes.Toutes ces iniatiaves et actions plus ou moins dissimulées expliquent pourquoi le recomptage des voix a été refusé par monsieur ouattara et ses soutient "de la communauté internationale".IL fallait absolument donner l' impression que monsieur gbagbo était renversé pour non respect des résultats  électoraux.En réalité ,les pressions avaient commencé depuis un certain temps et elles venaient directement de la maison blanche.Selon le président Gbagbo:"un sous- secrétaire d'Etat  américain m'a téléphone et m'a parlé pendant au moins une heure.Il me disit que si je partais du pouvoir, je serais pas poursuivi,je pourrais m'exiler avec soixantes quatre personnes de mon entourage et que tous seraient  pris en charge.Quant à moi ,j'aurai un travai de et des revenus équivalant à 2 millions de dollars, etc.Cette conversation ou plutôt ce monologue était surréaliste Il y a avait un tel décalage entre ce que  disait ce monsieur et la réalité  que je je vivais avec le peuple ivoirien  que son discours était indigeste.J'ai finlement raccroché, fatigué de l' entendre pérorer sur les proposition qui m'attendaient si j'acceptais de quitter le pouvoir.Je me suis dit qu'il y avait  quelque chose d'étrange dans ce discours.Quel était le sujet ? A mon avis ,c'était le résultat des élections présidentielles.Ils ont tous prétendu que j'avais perdu les élection présidentielles mais le constitutionnelde mon pays a dit le contaire.j'ai demandé de recompter les voix, ils ont refusé.J'ai même proposé une commission d'enquête sur indépendante internationale pour examiner les faits.On a refuse. Pourtant,les données  sont simples.S'il est prouvé que j'ai perdu les élections,je m'incline sans autre forme de discussion.Si j'ai gagné,je suis disposé à faire des concessions  politiques pour créer un climat d' apaisement et de paix dans tout le le pays.Mais pourquoi s'obstine-t-on à  me faire des propositions absurdes?Pourquoi cherche-t-on à me corrompre et à me menacer si on est convaincu que j'ai perdu les élections?Peu après ce coup de téléphone étrange,mes conseillers me disent qu'hillary clinton cherche à me  joindre au télephone.Je refuse de prendre la communication car je suis convaincu que je vais encore passer un moment à entendre à nouveau les propositions.Elle m'a finalement adressé un message pour me proposer je ne sais quoi.Je n'ai même pas ouvert l' enveloppe.

EXTRAIT DU LIVRE "LE COUP D'ETAT"

CHARLES ONANA.

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